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le blog de Grimpeur-du-26

Château d'audefrey

3 Mai 2019 , Rédigé par Ferrandis Rémi Publié dans #randonnée pédestre

Voici l'histoire du château d'audefrey :

 

château ruiné et quartier, commune de Teyssières.

Au xive et au xve siècle, Audefred était une paroisse du diocèse de Die, dont l'église était sous le vocable de saint Paul — Capella de Audefredo, xive siècle (Pouillé de Die) — et dont les dîmes appartenaient au curé du lieu ; mais elle fut supprimée et alors unie à la paroisse de Teyssières.

 

On en trouve les premières traces en 1276 (inventaire des Dauphins, 490), castrum de audefredo

Castrum de Audoffredo, 1324 (Duchesne, comtes de Valentinois, preuves, 39).

Castrum Oudefredi, 1334 (Choix de doc., 82)

Castrum Audefræ, 1333 (Gall. christ., XVI, 130)

Castrum de Oudefredo, 1361 (Choix de doc., 157)

Dom. Audifredi, 1376 (Cart. de Montélimar, 68)

De Aldefredo, 1388 (Cart. de Montélimar, 78)

Audeffre, 1391 (Choix de doc., 213)

Odfre, 1540 (arch. de la Drôme, E 2162)

O Deffre, 1624 (arch. de la Drôme, E 2167).  

Odefrey, 1644 (visites épisc.)

Audiffret, xviiie siècle (arch. de la Drôme, fonds de l'év. de Die).

 Audifret (Cassini).

 Audefrey (pl. cad.).

 Audefroid (Ét.-major)

 

Il s'agissait d'un des trois château de Teyssières (avec celui de coucourdet et du vieux village), perché sur son piton rocheux, celui d'audifret dominait toute la haute vallée du lez, il était quasiment imprenable par l'ennemi.

On peut pensé que les dernières guerres de religions on amené la destruction de celui ci, du coup il n'en reste que peu de traces de nos jours. 

ruine

ruine

luna sur le sentier du ravin margot

luna sur le sentier du ravin margot

une des nombreuses cascades

une des nombreuses cascades

petit torrent qui descend de blache myère

petit torrent qui descend de blache myère

encore une cascade

encore une cascade

luna se régale

luna se régale

vers la source du torrent

vers la source du torrent

on retombe sur le chemin de blache myère

on retombe sur le chemin de blache myère

le château d'audefrey c'est en face

le château d'audefrey c'est en face

vue du col d'ancise

vue du col d'ancise

on doit monter au sommet en face , le serre blanc (958m)

on doit monter au sommet en face , le serre blanc (958m)

la maison du col

la maison du col

on arrive au dessus du château

on arrive au dessus du château

une fenêtre

une fenêtre

l'intérieur

l'intérieur

luna dans l'enceinte du château

luna dans l'enceinte du château

le seul vestige de mur encore existant

le seul vestige de mur encore existant

on imagine bien la hauteur de ce château dont les mur se tenait au paroi de ces rochers verticaux

on imagine bien la hauteur de ce château dont les mur se tenait au paroi de ces rochers verticaux

 escaliers

escaliers

un lieu très intéressant

un lieu très intéressant

vestige de fenêtre

vestige de fenêtre

un trou à quoi servait t'il ? stcokage d'eau ou de nourriture, cachette ?

un trou à quoi servait t'il ? stcokage d'eau ou de nourriture, cachette ?

vue sur l'arzelier

vue sur l'arzelier

vue sur les rochers de l'arzelier

vue sur les rochers de l'arzelier

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P
Très joli et intéressant reportage photographique sur les ruines du château d’Audefrey, M. Rémi Ferrandis, merci et mes félicitations.<br /> Cela me rappelle de beaux souvenirs d’exploration, entre autres deux visites de ces ruines vraiment perdues, en 2011 et, avec mon petit-fils Vincent de 9 ans, en 2014.<br /> Nous y avons accédé par un autre itinéraire : depuis les Chauvins (carte IGN 1 : 25.000, Nyons 3139 OT), piste effacée vers le point 787, où l’on traverse le ruisseau du ravin Margot, pour suivre un bon sentier à flanc de coteau, longeant le bas des falaises, pour arriver sous le château.<br /> Nous y pénétrons par « une étroite rampe d’accès de 0,50 m de large, dessinant un tracé en épingle à cheveux, entaillée dans la paroi occidentale ». Après la plate-forme puis la terrasse supérieure, « un escalier rupestre très raide, composé d’une série de quatre puis de sept gradins séparés par un étroit palier, permet dans la portion méridionale d’atteindre l’extrémité sommitale de l’éperon réduit à 3 x 0,80 m. La forte déclivité de cet accès incite à ne plus emprunter cet escalier aérien qui ne mène aujourd’hui nulle part. »<br /> Les citations sont de Marie-Pierre Etienne, Les Baronnies au moyen âge, Les Alpes de Lumière 123, 1997.<br /> <br /> Pierre-Alain Tissot Suisse
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R
Bonjour<br /> Merci pour votre passage sur le blog <br /> Ce château est fort intéressant <br /> Le point de vue est superbe mais l'accès est effectivement difficile <br /> Cordialement